Conferencia “Arte urbano y espacio público” de Olivier Dabène

La conférence en français « Art urbain et espace public » présentée par Olivier Dabène, professeur de sciences politiques à Sciences Po-Paris, et modérée Luis Campos, chercheur à la faculté d’architecture et urbanisme de l’Université du Chili, aura lieu le mercredi 12 juillet à 19h00 à l’Institut français du Chili (Francisco Noguera 176, Providencia).

Reseña

La proliferación de grafitis en los espacios públicos urbanos no parece tener límites. Vandalismo para unos, arte para otros, el fenómeno no se deja explicar fácilmente.

Varias hipótesis han sido desarrolladas: expresión política de una generación que no cree más en la democracia representativa, instrumento de protesta en épocas de fuertes movilizaciones sociales, contagio de actos de vandalismo, tolerancia de las autoridades o incapacidad de las mismas a controlar los espacios públicos.

Basándose en los resultados preliminares de un estudio comparativo que abarca a varios países latinoamericanos, la conferencia discute estas diferentes explicaciones, subrayando sus aportes y límites. En general, la literatura se concentra excesivamente en eventos espectaculares (tipo Argentina en 2001 u Oaxaca en 2006), donde los muros se cubren de expresiones artísticas altamente politizadas. Menos atención ha sido prestada a lo que pasa después, en contextos post-movilización. Y la mayoría de los analistas hacen caso omiso de situaciones más rutinarias donde la producción artística no se puede vincular a una situación de crisis.

Esta conferencia explorará los ejemplos de Buenos Aires (Argentina) y Oaxaca (México) para analizar la resiliencia del arte urbano en un contexto post-movilización, y se refiere al caso de Bogotá (Colombia) para explicar la proliferación de arte urbano en ausencia de una crisis inicial. Olivier Dabène

Olivier Dabène es profesor catedrático de ciencias políticas en el Instituto de Estudios Políticos de París (Sciences-Po) donde preside el Observatorio Político de América latina y el Caribe (OPALC). Es también investigador en el Centro de investigaciones internacionales (CERI, Sciences-Po) y profesor visitante en numerosas universidades latinoamericanas, españolas y norte-americanas. Ha publicado una quincena de libros sobre los cambios políticos, la democracia y la integración regional en América latina. Actualmente, se encuentra preparando un libro sobre arte urbano, espacio público y democracia en América latina

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Résumé

La prolifération de graffitis dans les espaces publics urbains semble ne pas connaître de limite. Vandalisme pour certains, art pour d’autres, le phénomène ne s’explique pas facilement.

Plusieurs hypothèses ont été soulevées : expression politique d’une génération qui ne croit plus en la démocratie représentative, instrument de contestation au moment de mobilisations sociales importantes, propagation des actes de vandalisme, tolérance des autorités et incapacité de celles-ci à contrôler les espaces publics.

La conférence se base sur les résultats préliminaires d’une étude comparative incluant plusieurs pays latino-américains et aborde ces différentes explications en soulignant les apports et les limites de chacune. En général, la littérature se concentre excessivement sur les événements spectaculaires (tels l’Argentine en 2001 ou Oaxaca en 2006), durant lesquels les murs sont recouverts d’expressions artistiques hautement politisées. Moins d’attention a été accordée à ce qui se passe par la suite dans des contextes de post-mobilisation et la plupart des analystes omettent les situations plus routinières où la production artistique n’est pas liée à une situation de crise.

La conférence étudie les exemples de Buenos Aires (Argentine) et Oaxaca (Mexique) dans le but d’analyser la résilience de l’art urbain dans un contexte de post-mobilisation. Le cas de Bogotá (Colombie) est également mentionné afin d’expliquer la prolifération de l’art urbain en l’absence de crise initiale.

Olivier Dabène est professeur à Sciences Po-Paris où il préside l’Observatoire Politique de l’Amérique latine et des Caraïbes (OPALC). Il est également chercheur au Centre de Recherches Internationales (CERI, Sciences Po) et il intervient également en tant que professeur dans de nombreuses universités en Amérique latine, en Espagne et en Amérique du Nord. Il a publié une quinzaine de livres sur les changements politiques, la démocratie et l’intégration régionale en Amérique latine. Il prépare désormais un livre sur l’art urbain, l’espace et la démocratie en Amérique latine.